Mystérieux et intriguant, les concepts de Key me surprennent et me plaisent à chacun de ses comebacks ! Aujourd’hui je voudrais m’intéresser à son univers intitulé « Keyland » qu’il déploie, à travers une analyse de Gasoline de Key !
Contents
Introduction
Key est un artiste ayant fait ses débuts avec SHINee en tant que chanteur, rappeur secondaire et danseur principal. Il débutera sa carrière solo en parallèle de ses activités avec le groupe en 2018 avec l’album « Face« .
Avant toute chose il est important de noter que l’univers de Key n’a aucun rapport avec le multiverse Kwangya développé par SM Entertainment. Bien que l’agence aurait sûrement préféré que ceci reste un mystère, Key l’a bien exprimé lors d’un live dont la partie fut supprimé lors de la retransmission. Key s’est donc forgé un nouvel univers, unique en son genre, que nous allons essayé d’analyser. Nous savons déjà une partie de ses intentions grâce aux « Behind the Key » :
Mythology is too much. It’s a Kingdom. I could be the first man in power. I tought of images of someone sitting in a high position. What gasoline stands for will be myself. So like in that way, it could be realistic at first and a kingdom could be built at the end. I’d be okay with a storyline like that.
youtu.be
Nous devons donc nous attendre à un esprit très combatif et à la prise de pouvoir d’un royaume. Voyons ensemble comment Key met en avant la puissance de son personnage et comment il prend la tête de ce royaume.
Une image forte dès le début
La boîte dorée semble contenir un pouvoir mystique. En effet, elle tient en l’air comme par magie. Dès le début, nous faisons face à une image forte et sûrement clef pour comprendre l’univers de Key.
Nous pouvons voir une gigantesque statue en pierre plantée dans le sable. Il m’est difficile de lui donner référence. Néanmoins le fait qu’il porte un bandeau m’interpelle. Il pourrait s’agir d’une référence à Thémis, la déesse de la justice. En effet, le bandeau représente l’impartialité, le fait de juger sur les faits sans subjectivité. Mais nous pouvons aussi voir deux drapeaux aux abords de l’image. Or le drapeau est le symbole d’une nation. Est-ce à dire qu’un ennemi se trouvera sur son chemin ?
L’ennemi de Key
Pourtant, tout du long, personne ne semble s’être mis sur sa route. Lorsque Key se trouve sur la boîte mystérieuse et magique, tout semble disparaitre autour de lui. Je pense qu’en réalité il s’agit un peu comme de l’épée excalibur, seul ceux-là méritant peuvent l’obtenir. On pourrait dire de même du marteau de Thor qui ne peut être porté sans en être digne.
Je pense qu’en réalité, il s’agit d’un objet mythique que jusqu’à aujourd’hui personne n’avait pu dompter. Et peut-être que cela valait mieux pour maintenir la paix de l’univers. Mais c’était sans compter sur Key qui souhaite s’en emparer et prendre le pouvoir. Par ailleurs, le début des paroles semble annoncer ce combat. Il fonctionne comme un chant de guerre :
Now, go now, I know
genius.com
Breakthrough stay strong
How you act, how you aim
You the champ
Ce combat a donc lieu en interne dans son esprit. C’est là que son esprit guerrier et presque sauvage prend forme. On remarquera ce casque étrange créait pour l’occasion. Les teintes de sa tenue tournent autour du marron comme les peaux de bêtes que portait nos ancêtres les crocs-magnons. Or, il s’agit de cela, cette boite veut révéler notre vrai nature.
Les pouvoirs de Key
C’est alors que nous découvrons que Key a des pouvoirs. Il est capable de disparaitre et réapparaitre à sa guise comme s’il allait plus vite que la lumière. Notre personnage assure pouvoir prendre le vent et le feu comme s’il était insensible aux forces de la nature (« Inflame me, wind me up, I’ll take it all »).
Par la suite, nous le voyons avec une sorte de casque aux origines hindou et de multiples visages tournoyaient en fond autour de lui. Puis il indique « breaking speed barriers ».
Key pourrait ici s’inspirer de la déesse Kali. Elle représente le pouvoir destructeur du temps. Or ici Key semble être capable de jouer avec celui-ci. Elle serait aussi une des 7 langues de feu du dieu Agni. Or, par la suite, nous allons voir que c’est bien le feu qui prendra forme dans le MV. Notamment puisque pour Key, gazoline n’est pas que le titre de la chanson mais est aussi la représentation de sa propre personne. Bien sûr il se peut qu’il ne s’agisse pas de la déesse Kali mais simplement d’une réutilisation des codes Hindou.
Un personnage invincible
Notre personnage continue d’assumer haut et fort à quel point il est invincible en affirmant que plus on l’attaque, plus il gagne en force : « It’s just more fuel to me ». En même temps, il faut bien souffler sur une flamme pour lancer un feu. C’est une manière métaphorique de dire qu’il est plus fort mentalement car plus on le cherche, plus il saura trouver la force pour se battre.
Il y a ce plan intéressant où il se trouve entouré de lances. C’est comme si peu importe ce qu’on lui envoie, rien n’arrive jusqu’à lui. Il apparait invincible. Notre héros n’ait pas peur de tout donné pour obtenir ce qu’il désire : « flirting with death ». Il est enfermé et presque à l’agonie. Nous voyons littéralement ses os. Le peuple a tenté de le retenir, de l’affamer, mais rien n’y fait.
La victoire
Dans un plan, nous voyons que les danseurs lui font face contrairement au reste de la chorégraphie. Il semblerait qu’il ait finit par les convaincre de sa supériorité et que désormais le peuple lui voue un culte. Grâce à la chorégraphie, nous avons l’impression de les voir prié en son nom. Mais il ne s’agit pas de richesse ou de gloire. Ce que souhaite Key est la liberté, la vraie. Et pour cela, il lui faut se trouver au sommet de la pyramide : « It’s not about the trophy, I’m just driving on my own”.
Nous savons que notre personage est en train d’évoluer et de changer et ce grâce justement à la douleur qu’on lui fait infliger. Il plonge dans l’eau qui si l’on en croie les paroles est un carburant : « these treats fuel my evolution ». Alors qu’il semblait enfermé par des chaînes et une cage, il trouve une issu en traversant le sol mouillé. Comment est-ce possible ? Et bien il semblerait que les miracles existent : « I can show you miracle ».
Après tant d’épreuve, nous arrivons enfin à destination ! Key voit au loin métaphoriquement le drapeau de l’arrivée : « the checkered flag waves ». Et il sait désormais où est la destination finale : « I know where to go, ramble, racing hot like gasoline”. Il s’empresse de s’y rendre.
La fin du MV
A la fin, Key a les yeux qui tournent au rouge et il semble prendre feu comme le centre du cube. Tout ce qui l’entoure prend feu. Il semblerait que le cube réagisse désormais en fonction de lui et que l’environnement suivent ses émotions.
Key a-t-il prit le pouvoir de cet univers en se libérant et prenant possession du cube ? Est-ce que tout ce combat n’était que pure invention ayant lieu dans son esprit ? Existe-t-il réellement un peuple ? A la fin, il semble seul mais il a révélé toute sa puissance. Même si le lieu est devenu quelque peu effrayant, il semble en vie contrairement au début de l’histoire ou tout semblait désertique et abandonnée.
En un sens, Key a redonné vie à cet univers et il ne reste plus qu’à bâtir Keyland à son image : forte et puissante. Les bois de cerf que Key a sur la tête renforce cette image d’un souverain. Ils symbolisent le pouvoir, la royauté et le raffinement. Mais c’est aussi un animal lié aux cieux et qui se trouve entre le sacré et le profane. On dit qu’il possède des pouvoir temporel comme intemporel. Un choix qui n’est encore une fois pas anodin au vue de ce qu’on avons découvert tout au long de cet article.
Puissant, féroce et invincible, le héros de Keyland semble être en réalité un vilain prenant la tête d’un royaume laissé à l’abandon.
Conclusion
Comme vous pouvez le constatez, peu de réel réponse sont en notre possession pour comprendre Keyland et les mystères qui l’entourent. Néanmoins, nous pouvons en apprécier la beauté et admirez l’évolution de notre artiste qui passe d’un genre à l’autre avec un naturel déconcertant. Si Bad Love nous avait conquis pour ses vibes rétro et son air des années 80, Gasoline ne s’en éloigne pas tant en y ajoutant une touche plus moderne. De plus, l’artiste maintient son concept très rétro pour la pochette de l’album. Et les concepts photo où l’on retrouve ce « freaky world » que nous apprécions tant ! Pour en savoir plus sur ses inspirations, je te conseille d’aller voir cette interview !
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