La première sous unité d’Apink a enfin prit vie avec un titre pétillant pour cet été. Et nous allons aujourd’hui faire une analyse de Copycat de CHOBOM !
Contents
Concept
Lors d’une interview, les deux artistes Bomi et Chorong ont pu s’exprimer sur le concept de leur album contenant trois tracks (Copycat, Oscar, Feel something) :
Bomi: I’ve heard the word twins a lot since I was a trainee with Chorong unnie. Like the saying, “When you love someone, you start to resemble each other.” Over the past ten years, there were a lot of parts that resemble each other, and they are still starting to resemble each other, so it’s perfect to express CHOBOM. I think it’s the right album name!
Bomi explique ici qu’elles se sont basés sur le fait que lorsque l’on aime quelqu’un, on commence à lui ressembler. Mais d’après le dictionnaire, le terme copycat désigne aussi un chaton qui imite les habitude et apparence de sa mère.
La chanson reflète ainsi d’une certaine manière l’harmonie des deux artistes qui avec le temps ont finit par se ressembler. Finalement, le titre de cette chanson montre le charme de CHOBOM en exprimant l’apparence de quelqu’un que l’on aime de manière mignonne comme un chat.



Tout le long du MV, on a le plaisir de retrouver les deux artistes habillés toujours avec similitudes, les mêmes couleurs et types de vêtements. Cela est encore plus visible lors de la chorégraphie où elles sont en parfaite synchronisation et donne la sensation d’un effet miroir.



Pour autant, nous allons voir que le concept choisit pour la vidéo est bien plus profond que cela. Il y a plusieurs épaisseurs derrière ce MV mignon et pétillant !
L’escapade des mannequins

L’histoire principale nous l’avons compris se basent sur le principe de jumelle. Et quoi de mieux pour travailler sur ce thème que d’utiliser des mannequins se ressemblant comme deux gouttes d’eau. Pour le moment, aucun moyen de les différencier l’une de l’autre tellement elle se ressemble. Elles ont la même robe et sont posées de la même manière avec les mains en parallèle comme un effet miroir. La seule différence étant ici la couleur de leurs longues chaussettes.Mais les poupées vont prendre vie une fois seule. Il y a peut-être référence ici à la célèbre série de film Toy Story.



Ensemble, elles vont tenter tout au long du MV de s’échapper de ce lieu en traversant de multiples endroits où elles changeront magiquement de tenue.
Le repère scientifique

Vous remarquerez que le premier lieu semble lié à un domaine d’étude scientifique. En effet, ce n’est pas un hasard si les filles ont mis en avant ce brancard étrange. On peut aussi prendre le temps de remarquer les multiples objets étranges installées sur les étagères. Il semble que cet endroit soit un centre de recherche.



Dans le second, elle apparaisse plus proche de leur nature de mannequin. Elles sont comme dans une salle d’arcade mélangé à une boîte dans laquelle elle aurait pu être gardé. En effet, il y a des sortent de polystyrènes. Vous remarquerez que certaines scènes nous les présentent démembrés ou en train de se reconstituer. L’une d’entre elle est heureuse de retrouver sa main.
La boîte à poupées

J’aimerais que l’on prenne le temps de se poser sur cette image car je la trouve très belle et bien mise en scène. Cet effet est souvent utilisé pour montrer différentes activités mener par une personne dans un lieu. Cela permet d’éviter de passer trop de temps à développer chaque action alors que l’on peut tout avoir en un seul et montrer rapidement et efficacement qu’un long moment est passé dans cette pièce. Ici, l’une d’elle est représenté en premier plan avec des jumelles pour nous aire comprendre qu’elles cherchent quelque chose.



Et c’est alors qu’elles découvrent quelque chose de suspect. Et qu’elles se lancent à détruire au marteau. C’est ainsi qu’elles récupèrent une clef et peuvent avancer.
La piscine et le bunker
On retrouve alors le brancard dans cette piscine où il n’y a aucune eau. J’aimerais juste faire remarquer une inside joke car les filles sont présentées en train de s’amuser avec une poupée. Mais une alarme est lancée et les filles doivent vite quitter cet endroit ou plutôt se mettre à l’abri. En effet, elle ne quitte pas réellement la piscine mais se réfugie dans une sorte de bunker.




Cette fois on utilise des caméras de sécurités pour nous faire comprendre et ressentir leur enfermement et le fait qu’elles soient observés depuis le début et ce même la nuit.



Enfin, elles finissent par trouver une porte de sortie qui les mènent à l’extérieur. Malheureusement, elles appuient sur un bouton avec une tête de mort et se retrouvent de nouveau enfermé.
Un jeu vidéo…



C’est alors que l’on découvre que tout ceci n’était qu’un jeu. Nous obtenons la vision du joueur et remarquons son agacement du fait d’avoir perdu.
Finalement la structure de l’escapade était assez équivoque. Tout comme dans Mario ou Pokemon, chaque lieu ou région représente un défi et une épreuve différente. Et ici on en avait plusieurs qui avaient pour but de nous mener à l’extérieur :
- Quitter le repère maléfique où l’on examine les poupées jusqu’à la moelle.
- Quitter la boîte de Jeu en trouvant la clef.
- se réfugier dans un coin « secret » de la piscine pour ne pas être embarquée.
- Trouver la porte vers l’extérieur



Malheureusement toutes ces épreuves nous ont mené à l’échec car depuis le début elles sont vouées à revenir dans le repère. Leur destin est scellé comme tous les personnages de jeux vidéo qui doivent inlassablement recommencer les mêmes épreuves au bon vouloir du joueur.
Le fait qu’elles soient habillés en noires présumait déjà une fin sinistre alors qu’elle semblait avoir vraiment réussi à s’en sortir.

Mais pouvait-elle seulement réussir à s’échapper. Où est-ce que tout ceci ne serait pas qu’un leurre pour servir à une cause bien plus terrifiante que l’on pourrait le penser ?
…qui tourne au film d’horreur



C’est alors que l’histoire tourne au thriller ou film d’horreur. Les poupées essayent de leur prévenir d’un danger mais en vain. Il est trop tard. Le brancard est déjà là pour le récupérer et l’emmener dans le fameux repère secret avec elle. En effet, dès le début, on avait pu voir la femme amener cette télévision et passer à travers le couloir déjà vu au début du MV.

Les femmes semblaient à l’étroit à l’intérieur de celle-ci avant d’être déposé à la main dans la pièce. Peut-être que le bon chemin à prendre était plus proche qu’on ne le pensait. En effet, au début l’une d’entre elle pointe vers une porte sur leur gauche indiquant « STAFF ONLY ». Si l’on peut penser à une pièce d’entrepôt ou de recherches, il peut s’agir ironiquement de la seule porte de sortie valable dans ce monde étrange aux univers parallèles. En effet, rien ne semble répondre aux lois de la logique dans ce monde. Les portes entre les lieux s’illuminent et elles atterrissent dans le second en tombant du ciel.

Mais si leur esprit voyage bel et bien, il semble que leurs corps lui, n’aient pas bougés d’un pouce. En effet, lors des scènes de danses, on se rend compte qu’elles sont toujours dans cette pièce du début. Elles ne sourient pas vraiment et semble danser comme en transe. Contrairement aux autres scènes où elles sourient allégrement alors que leur situation est critique. Elles doivent réussir à s’échapper pour retrouver leur liberté. Je pense que la scientifique est capable de les forcer à paraitre « normale » et « heureuse » du début à la fin du jeu.

Je pense que d’une certaine manière la femme scientifique tente de transposer l’esprit humain dans un ordinateur. Ce qui explique la transformation en poupée des corps et le fait que le corps et l’esprit soit utilisés différemment. Et le prochain sujet de son étude est l’homme de la fin de la vidéo.

Conclusion
Nous avons vu ensemble les pistes d’interprétations de ce MV de la première sous unités d’APINK. Une histoire intéressante qui bien que présentés de manière joyeuse et pétillante par ses couleurs, contient une trame cinglante.
Je vous invite à partager votre avis en commentaire et je vous dis à la semaine prochaine pour un nouvel article !
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