Comment ai-je pu attendre si longtemps avant de vous parler de Sunmi et de ces MV ? C’est pourquoi je me rattrape aujourd’hui et vous propose une analyse de HEART BURN de SUNMI.
Contents
Introduction
Le concept de ce comeback tourne autour d’un amour d’été. Le MV quand à lui dépeint Sunmi en tant que femme à travers différentes époques dans lesquelles elle flirte avec des hommes. Malheureusement tout se termine toujours mal car ses amants attrapent une fièvre terrible après avoir passé la nuit avec elle.
Mais n’est-ce pas un hasard un peu trop facile ? Ne peut-on pas y voir une volonté cachée ? Nous allons voir ensemble dans les détails ce que ce personnage pathétique que joue Sunmi est réellement !
Une femme fatale à travers le temps
Sunmi apparait d’abord comme une véritable femme fatale :
Une femme fatale est un personnage type dans la mythologie, la littérature, la peinture, le théâtre et le cinéma qui utilise son charme pour séduire et piéger un héros malchanceux. Elle est souvent représentée comme une femme très féminine, cultivée, intelligente et séductrice
wikipedia.org
En effet, elle en contient toutes les caractéristiques :
- Indépendante
- forte et intelligente
- confiance en elle
Une héroïne qui domine l’écran
Dès les premières scènes, Sunmi apparait seule à l’écran. Tout au long du MV, de nombreuses scènes nous la montre s’amusant seule avec ce qui l’environne. Elle n’a besoin de personnes pour vivre. Et le fait est que même lorsque d’autres personnes se trouve à l’écran, elle semble dominer l’espace. A Tokyo elle se trouve au dessus de l’homme et dans le second cas, elle se trouve au premier plan et est le point de focalisation. En effet, si c’est l’homme qui semble l’approcher et initier l’acte, c’est bien plutôt parce qu’elle le laisse l’approcher.
Ensuite, elle se trouve toujours en position de force alors que l’homme lui, se trouve complètement épuisé et à l’agonie dû à la fièvre qui arrive. Sunmi les rend impuissants et faibles. Elle obtient tout pouvoir sur la situation.
Une femme fatale obtient ce qu’elle désire
Bien qu’elle puisse sembler pathétique lorsqu’elle réagit à la fièvre de ses amants. Notre héroïne n’est certainement pas stupide !
Ces amants lui apporte ce dont une femme à besoin, une maison, de l’argent, une éducation... En effet, vous remarquerez les livres de la bibliothèque derrière elle sur l’image du centre. Mais aussi l’immense baraque dans laquelle elle semble vivre et s’épanouir dans la première.
De plus, nous pouvons admirer le lustre impressionnant et les moulure des murs lors de certaines scènes de danses. Sunmi semble littéralement entourée par la richesse. J’aimerais aussi apporter votre attention sur l’usage de ces immenses éventails. originaires du Japon, leur histoire les a amenés à représenter le rang et le statut social des personnes. Ils étaient réservés pendant un temps aux aristocrates. Il n’est donc pas anodin d’en avoir inclus dans ce MV.
Si notre héroïne joue un personnage pathétique qui perd chacun de ses amants, elle semble aussi cacher ses réelles intentions. Peut-on dire qu’elle soit vraiment innocente dans cette histoire ?
Une veuve noire sans pitié
Les femmes fatales sont souvent décrites comme des veuves noires mais ce surnom à une histoire plus sombre que la simple image d’une beauté séduisante mais destructrice. En effet, ce terme désigne des « femmes qui ont tué leur mari ou leur époux afin d’hériter de leur fortune, ou, plus simplement de s’en « débarrasser » ».
Je pense qu’il est intéressant d’évoquer cette piste de la Black Widow que nous avons eu l’occasion de voir lors ma première analyse de MV avec Maniac de Max changmin. En effet, elle n’apparait pas si souffrante suite au décès de ces amants. Elle est représentée en train de jeter des fleurs dans un cimetière et de danser joyeusement autour d’une église où l’on retrouve aussi des tombes.
Si vous prêtez attention, vous remarquerez qu’il y a trois croix autour de cette église et justement dans ce MV, Sunmi séduit trois hommes différents.
Est-ce possible que cette scène de prière soit en faite une scène dans laquelle la femme provoque leur fièvre et leur mort ? Il nous faut alors envisager la piste religieuse.
Un Lucifer au féminin : la sorcière
Un trait important du personnage est physique car Sunmi a opté pour des cheveux longs et roux. Un signe distinctif dont on ne peut passer à côté lorsque l’on sait qu’en Europe notamment, cette couleur à longtemps été associée aux sorcières et aux folles. Ici, cette couleur sublime la sensualité de notre héroïne et participe implicitement à son caractère mystérieux et machiavélique.
Plus encore, nous pouvons faire un lien entre Sunmi et une diablesse proche de Lucifer. En effet, Lucifer, ange déchu est un personnage décrit comme quelqu’un qui aime faire sombrer les hommes dans leurs désirs les plus profonds. Mais Lucifer est aussi l' »étoile du matin » et ici notre héroïne apporte d’abord un vent de fraîcheur et de bonheur aux hommes avant de les faire sombrer dans la fièvre et la mort. Elle est lumineuse mais dès lors que l’on s’approche trop près, elle brûle : « I keep dancing with dangerous moves ».
Est-ce possible que ces émotions de profond désespoir ne soit qu’acting ? Est-ce que notre héroïne est responsable directement de la mort de ces amants ? Y avait-il préméditation de ces actes pour obtenir plus de richesse ? Plus l’on regarde le MV, plus ces questions nous amènent à envisager sérieusement le fait que notre héroïne est une véritable Black Widow !
Conclusion
Nous avons vu ensemble les véritables intentions de notre héroïne joué par Sunmi. Et la manière dont les plans mettent en avant la dominance de Sunmi sur ces amants. J’espère que j’aurais de nouveau l’occasion de travailler sur un MV de Sunmi. En attendant, je vous attends en commentaire pour avoir votre avis !
[…] Dans « Undercover » une des membres s’observe dans des miroirs. Il s’agit en effet d’une forme d’introspection dans ce MV. Mais ce reflet comme dirait magritte n’est pas la réalité mais simplement une représentation de quelque chose. Elles seules sont à même de savoir qui elles sont par introspection et non pas en s’observant d’un œil extérieur. Par ailleurs, le refrain nous indique qu’elles n’ont pas l’image de monstre “undercover godess”. Elles paraissent des déesses, c’est à dire des femmes qui sont grandement admiré pour leur beauté. Or, sous cet apparat, se cache le mal. Tout comme dans notre précédent article de “heart burn” de Sunmi que vous pouvez retrouver ici ! […]